Résumé
L’Université de Brescia, jeune institution fondée en 1982, illustre un modèle universitaire italien fortement ancré dans son territoire et orienté vers les besoins du tissu économique local. Organisée en huit départements, elle accueille près de 17’000 étudiantes et étudiants et propose des formations dans les domaines de l’ingénierie, des sciences médicales, du droit, de l’économie et des sciences sociales. L’établissement affiche un excellent taux d’employabilité, notamment en ingénierie, grâce à des liens étroits avec l’industrie régionale.
La visite a mis en évidence des collaborations actives entre l’université et les entreprises, en particulier dans les domaines de la mécanique, de l’informatique et de la robotique. Ces partenariats prennent la forme de cofinancements de doctorats et post-docs, de projets de recherche appliquée et de laboratoires partagés. L’approche professionnalisante est également visible à travers certains bachelors finalisés, tandis que des cursus longs sont maintenus dans des domaines plus réglementés comme l’architecture ou le génie civil.
Malgré ces forces, l’université fait face à plusieurs défis : un taux élevé d’abandon en première année d’ingénierie, une attractivité en légère baisse, et un enseignement encore largement disciplinaire et théorique. Des initiatives de soutien existent (cours à temps partiel, programmes hybrides, dispositifs professionnels), mais leur impact reste limité ou encore en phase d’expérimentation.
La recherche reste au cœur de la valorisation académique, souvent au détriment de l’enseignement. Si certaines pratiques innovantes apparaissent, notamment dans les laboratoires ou à travers des stages, l’absence de reconnaissance formelle pour les efforts pédagogiques constitue un frein à une évolution plus large. Dans ce contexte, l’Université de Brescia incarne une dynamique de transition entre tradition universitaire et adaptation aux attentes économiques et sociétales contemporaines.
Contexte de l’université
L’Université de Brescia, fondée officiellement en 1982, est le fruit d’un projet mûri sur près de vingt ans. Au début, trois premières facultés sont présentes : Médecine, Ingénierie et Sciences économiques.
Depuis, l’Université n’a cessé de se développer. De nouvelles formations et facultés ont vu le jour, notamment en droit, tout en s’implantant dans plusieurs sites prestigieux de la ville. Aujourd’hui, l’Université de Brescia compte huit départements et accueille plus de 16 000 étudiantes et étudiants. Elle propose une offre complète de formations de bachelor, master et doctorat, couvrant notamment les sciences de l’ingénieur, les sciences médicales, le droit, l’économie, et les sciences sociales.
L’identité de l’Université de Brescia repose sur des valeurs fortes : inclusion, solidarité, innovation responsable, développement durable et excellence académique. Elle se conçoit comme un bien commun au service de la société, attachée à son territoire tout en affirmant une forte ambition internationale. Son appartenance à l’alliance européenne UNITA et ses nombreux partenariats internationaux témoignent de cette ouverture.
Avec un excellent taux d’employabilité (près de 89 % des diplômé·es de bachelor trouvent un emploi dans l’année suivant la fin de leurs études), l’Université de Brescia joue un rôle essentiel dans l’économie dynamique de la province. Elle s’appuie sur un tissu industriel dense pour développer des formations en lien direct avec les réalités professionnelles.
Entretiens
Entretien avec le Prof. Roberto Ranzi, Vice-recteur pour les affaires internationales
La rencontre s’est déroulée au rectorat de l’Université de Brescia, situé dans un bâtiment historique du XVIIe siècle ayant autrefois appartenu à une famille noble de la ville. Le vice-recteur, Prof. Roberto Ranzi, nous a présenté un panorama institutionnel et stratégique de l’université, en soulignant les dynamiques territoriales, académiques et industrielles qui influencent son développement.
L’Université de Brescia est fortement influencée par sa situation géographique à l’intersection des traditions lombarde et vénitienne. Elle se compose de quatre grands sites, dont le principal, situé dans la vieille ville, regroupe les facultés d’économie et de droit. Le campus scientifique, au nord de la ville, accueille les facultés de médecine et d’ingénierie. Ce site bénéficie d’une proximité directe avec l’hôpital universitaire, permettant la mise en œuvre de projets conjoints, notamment des spin‑offs dans le domaine biomédical.
L’université accueille environ 16’800 étudiantes et étudiants et compte près de 200 professeures et professeurs. Le taux d’employabilité des diplômées et diplômés de bachelor est élevé, atteignant 88,8 %. La tendance des effectifs est globalement stable, avec une légère croissance dans les filières en informatique, mécanique et environnement.
L’offre en ingénierie comprend entre autres les domaines suivants : génie civil, génie environnemental, architecture, informatique et mécanique. Deux programmes de master sont proposés en anglais : Civil and Environmental Engineering et Communication and Multimedia. Un bachelor en économie est également entièrement enseigné en anglais pour renforcer l’attractivité internationale.
En parallèle, plusieurs filières techniques plus professionnalisantes sont proposées, notamment dans le domaine de l’environnement et du bâtiment, avec des parcours finalisés au niveau bachelor. Le génie civil reste orienté vers un parcours long. La formation en architecture, organisée sur cinq ans, est reconnue au niveau européen. La flexibilité de l’université permet, entre autres, des parcours à temps partiel, avec des droits d’examen différenciés.
Le lien avec les entreprises est particulièrement fort dans les domaines de la mécanique et de l’informatique. L’université développe des collaborations dans le cadre de projets, finance des doctorats et post-doctorats à travers des partenariats industriels (jusqu’à 75’000 €). Les besoins du territoire orientent également le développement de domaines comme l’automatisation industrielle ou les technologies agricoles (ex. valorisation des oliviers pour la bioénergie).
Le vice-recteur a mentionné plusieurs initiatives visant à faire évoluer les pratiques d’enseignement : mise en place de cours hybrides, classes inversées à titre expérimental, et création d’un centre de l’innovation. La sensibilisation des enseignants à l’usage de l’anglais reste un défi important. Par ailleurs, l’université cherche à renforcer l’attractivité des filières auprès des lycéens italophones.
L’université se classe parmi les premières en Italie pour la qualité de ses publications scientifiques. Le financement public repose notamment sur une évaluation nationale quinquennale, où chaque université soumet trois publications par domaine. Ces évaluations impactent directement les ressources allouées. Aucun financement spécifique n’est prévu pour l’employabilité, contrairement à d’autres pays comme la Finlande.
Pour exercer en tant qu’ingénieur en Italie, l’inscription à l’ordre professionnel est nécessaire après un cycle de cinq ans (bachelor + master) et un examen national. À la différence d’autres domaines comme le droit, aucun stage pratique obligatoire n’est requis.
Visite des laboratoires
La visite des infrastructures de recherche et d’enseignement du domaine de l’ingénierie s’est déroulée sous la conduite du Prof. Antonio Visioli, professeur au Département de génie mécanique et industriel. Elle a permis d’explorer plusieurs espaces représentatifs des domaines du génie civil, de l’automobile et de la robotique.
La première étape a concerné la halle de génie civil, équipée pour la réalisation de tests sur structures et matériaux. Elle est principalement utilisée pour l’enseignement et les projets de recherche appliquée, avec un matériel comparable à celui que l’on trouve dans les hautes écoles spécialisées (HES) suisses.
La visite s’est poursuivie avec un laboratoire de systèmes automobiles intégrant une plateforme de test avec vision 3D, deux types de postes de conduite (conventionnel et type Formule 1), et des équipements co-développés avec des partenaires industriels. Une partie des éléments provient directement de prototypes ou de pièces transmises par l’industrie, illustrant le lien étroit entre les enseignements et les besoins du tissu économique local.
Deux laboratoires dédiés à la robotique complétaient la visite. Le premier est orienté vers la formation des étudiantes et étudiants en bachelor et master, leur permettant de manipuler des robots industriels standards ainsi que des robots collaboratifs.Le second, en revanche, constitue une plateforme mixte rassemblant l’université, des start-ups et des entreprises partenaires. Il est conçu pour des activités de recherche avancée, mobilisant des doctorantes, doctorants et post-doctorant·es sur des projets concrets de robotique collaborative. Plusieurs démonstrateurs étaient présentés :
- une tâche de transport d’une tôle métallique flexible à deux bras robotiques
- le démontage et le test de cartes électroniques
- une station d’analyse de grappes de raisin (vision, comptage)
- une cellule d’analyse de la qualité du lait
- un dispositif d’analyse 3D du mouvement humain
Ces laboratoires traduisent l’engagement de l’Université de Brescia dans une logique d’innovation appliquée, à la croisée de la formation, de la recherche et du transfert technologique. L’ingénierie dispose des forts avec l’hôpital et la faculté de médecine.
Discussion avec le Prof. Antonio Visioli et le Prof. Rodolfo Faglia, Responsable du département
La dernière rencontre de la journée s’est tenue avec le Prof. Antonio Visioli, professeur et coordinateur des visites, ainsi que le Prof. Rodolfo Faglia, directeur du département. La discussion a porté sur la structure de l’offre de formation, les défis rencontrés en matière de réussite académique, les relations avec le monde professionnel, ainsi que les contraintes internes auxquelles fait face le département.
Chaque année, environ 800 nouvelles personnes s’inscrivent en première année d’ingénierie, mais le taux d’abandon atteint près de 50 %. Plusieurs causes sont évoquées, notamment une orientation souvent peu réfléchie à l’issue du secondaire, et une faible compréhension des enjeux par les familles. Un test d’entrée, sans fonction de sélection, est proposé : son résultat donne cependant une indication fiable du futur parcours de l’étudiant, mais n’est ni utilisé comme critère d’admission ni véritablement compris par les usagers. Le phénomène de « zéro crédit » est récurrent chez les étudiantes et étudiants les moins préparés, qui poursuivent pourtant leur inscription.
L’introduction d’un cursus à temps partiel, avec réduction de 50 % des taxes, constitue une réponse récente aux contraintes du corps estudiantin exerçant une activité professionnelle en parallèle de leurs études – un cas de figure qui concerne plus de 99 % d’entre eux. Toutefois, le suivi pédagogique reste difficile, car l’assiduité aux cours n’est pas obligatoire.
Les premières trois années (bachelor) sont plus orientées vers les enseignements théoriques, en contraste avec les deux années de master, davantage centrées sur la pratique. À noter que l’université a introduit, depuis trois ans, un programme dit “professionnel”, à capacité d’accueil limitée, visant à retenir les meilleurs profils et à renforcer la professionnalisation.
Le développement des compétences pratiques se fait notamment par le biais de stages crédités à hauteur de 12 ECTS. Néanmoins, le diplôme semble en Italie parfois moins décisif que l’expérience professionnelle : dix années d’activité dans l’industrie peuvent suffire à faire reconnaître une forme d’équivalence du titre.
Concernant les équipements, le département ne dispose pas de Fablab institutionnel. Les laboratoires sont liés aux professeur·es et leur maintenance, ainsi que le renouvellement des équipements, posent problème en raison de limitations structurelles et administratives (procédures d’achat complexes, peu de personnel de soutien). Le soutien de l’industrie reste ponctuel, principalement sur des prototypes, mais les projets de recherche sont la véritable source de financement pour le développement des infrastructures.
Enfin, le système d’évaluation interne est exclusivement centré sur la recherche : l’enseignement, y compris les innovations pédagogiques, n’est pas valorisé dans la progression académique. Cette situation contribue à un enseignement très théorique dans certaines disciplines comme la physique, les mathématiques ou la chimie, même si des efforts sont faits dans des matières comme l’électronique ou le dessin technique pour reconnecter avec les attentes professionnelles.
Analyse
Objectif | Observations |
1. Développement des programmes en collaboration avec les milieux professionnels | |
1.1 Analyser les stratégies adoptées pour intégrer des partenariats avec les entreprises | Forts liens dans les domaines de la mécanique et de l’informatique. Partenariats pour financer des doctorats et post-docs via l’industrie (jusqu’à 75’000 €). Les projets industriels permettent de financer du personnel de recherche. Liens forts avec le tissu local. |
1.2 Identifier les pratiques innovantes de co-construction répondant aux besoins du marché | Exemples dans les domaines agricoles (bioénergie, etc.) orientés par les besoins du territoire. Co-développement limité aux projets ciblés. |
2. Attractivité des formations en ingénierie | |
2.1 Étudier les initiatives visant à renforcer l’attractivité des filières, notamment en lien avec l’employabilité | Taux d’employabilité élevé (88,8 % après bachelor). Programmes en anglais pour attirer des étudiantes et des étudiants internationaux. Dropout élevé en première année en ingénierie (50 %) L’offre est partiellement traduite en anglais (trop peu d’offre selon le vice-recteur aux affaires internationales). La communication avec les lycéen·nes italophones est en renforcement. |
2.2 Analyser les dispositifs mis en place pour attirer davantage d’étudiantes et d’étudiants | Pas de stratégie marquée identifiée. La question de rajouter des cours d’appui après les heures n’est pas un succès. |
3. Formation courte versus cycles longs | |
3.1 Comparer les programmes professionnalisants courts avec les filières classiques (5 ans) | Le bachelor professionnel est plus pratique. L’université propose des programmes de type HES (professionnalisant à la fin du bachelor). D’autres formation sont clairement professionnalisante après le master comme le génie civil ou l’architecture. |
3.2 Identifier les forces et limites des deux systèmes (flexibilité, employabilité, transfert de compétences) | Le système professionnel est encore jeune. Peu de recul sur les effets en termes de flexibilité. Introduction récente de programmes professionnels (capacité limitée). Génie civil reste orienté long cycle. |
4. Flexibilité des formations | |
4.1 Explorer les dispositifs favorisant la modularité : VAE, micro-certifications, parcours hybrides | Pas de parcours de type en emploi. Présence d’un cursus à temps partiel (depuis 3 ans). Modalités adaptées (examens à 80 €). |
4.2 Étudier l’effet de ces dispositifs sur la réussite académique et les parcours individualisés | N’existe pas réellement |
5. Articulation entre enseignement et recherche | |
5.1 Analyser des exemples de collaboration réussie entre enseignement et recherche | Forte production scientifique (qualité des publications reconnue nationalement). Peu d’exemples de valorisation pédagogique. Laboratoires liés aux professeur·es. Recherche appliquée active (robotique, biomédical). |
5.2 Identifier les pratiques favorisant la participation des étudiantes et des étudiants à la recherche dès le bachelor | Participation dès le bachelor à des projets dans les labos orientés robotique. Initiatives ciblées. |
L’Université de Brescia se distingue par une forte insertion dans le tissu économique local, en particulier grâce à la densité industrielle de la province. Cette proximité avec le monde professionnel se traduit par des collaborations solides, en particulier dans les domaines de l’ingénierie mécanique et informatique. Elle permet également le financement de post-docs et de doctorats par les entreprises, ainsi que la co-construction de certains dispositifs pédagogiques ou de recherche appliquée.
L’offre de formation en ingénierie s’articule autour de programmes professionnalisants dès le niveau bachelor ainsi que de cursus plus académiques jusqu’au master. L’employabilité des diplômées et diplômés est excellente, portée autant par la qualité des formations que par la tension du marché de l’emploi local. Dans ce contexte, le diplôme reste important, mais l’expérience professionnelle peut parfois suffire à faire reconnaître des compétences équivalentes.
L’université fait néanmoins face à des défis similaires à ceux rencontrés dans d’autres contextes européens, notamment le fort taux d’abandon en première année d’ingénierie (près de 50 %) et une attractivité globalement stable voire légèrement en recul dans certaines filières. Les dispositifs de soutien académique aux premières années, bien qu’expérimentés, ne semblent pas permettre d’inverser cette tendance, ce qui invite à repenser les formes d’accompagnement ou d’orientation.
Enfin, le système italien reste très axé sur la recherche dans l’évaluation académique, reléguant l’enseignement au second plan. Cela contribue à un enseignement souvent disciplinaire, centré sur les savoirs fondamentaux, avec peu de place accordée aux compétences transversales ou à l’apprentissage par projet. Bien que des innovations pédagogiques existent ponctuellement (blended learning, classes inversées), elles ne sont pas encore systématisées.
Conclusion
La visite à l’Université de Brescia met en lumière un établissement ancré dans son territoire, fortement connecté à un tissu industriel dense et dynamique. Cette proximité se traduit par une collaboration étroite entre l’université et les entreprises locales, en particulier dans les domaines de l’ingénierie mécanique et de l’informatique. Ces interactions prennent la forme de projets appliqués, de financements de doctorats ou de post-doctorats, mais aussi d’un soutien à l’innovation technologique via des laboratoires collaboratifs.
L’université affiche un excellent taux d’employabilité, notamment grâce à des filières professionnalisantes dès le bachelor. Toutefois, elle fait face à des défis structurels importants : un taux élevé d’abandon en première année, une attractivité des études d’ingénierie en stagnation, et un enseignement encore largement fondé sur des approches disciplinaires classiques. L’expérimentation de dispositifs d’accompagnement et de flexibilité, comme les cursus à temps partiel ou les parcours professionnels, témoigne d’une volonté d’adaptation, mais ces initiatives restent encore à évaluer dans leur impact à long terme.
L’absence d’une reconnaissance formelle de l’engagement pédagogique dans la carrière académique constitue également un frein à l’innovation didactique, malgré des initiatives ponctuelles (cours hybrides, classes inversées). Enfin, la question de la modularité des parcours, bien qu’identifiée comme pertinente, n’a pas encore trouvé de traduction concrète dans l’offre actuelle.
En somme, l’Université de Brescia offre un exemple éclairant de la tension entre excellence académique et adaptation aux besoins socio-économiques. Elle illustre les dynamiques en œuvre dans les universités européennes confrontées à des défis similaires : revaloriser les filières d’ingénierie, renforcer le lien avec l’économie locale, et faire évoluer les formes de l’enseignement pour mieux répondre aux attentes des étudiantes et étudiants d’aujourd’hui.
Remerciements
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude aux personnes et institutions qui ont rendu possible cette visite à l’Université de Brescia dans le cadre de mon congé scientifique.
Mes sincères remerciements vont tout d’abord au bureau UNITA, tant à la HES-SO qu’à l’Université de Brescia, pour leur précieux soutien dans l’organisation logistique de cette journée, ainsi que pour les mises en relation facilitées dans le cadre de mon programme de visites européennes.
Je remercie tout particulièrement le Professeur Roberto Ranzi, Vice-recteur aux affaires internationales de l’Université de Brescia, pour son accueil chaleureux, sa disponibilité et la qualité des échanges lors de notre rencontre. Son engagement dans les réseaux internationaux, dont l’ASEA-UNINET, ainsi que sa connaissance approfondie des enjeux liés à la coopération scientifique, ont grandement enrichi cette visite.
Je souhaite également exprimer ma reconnaissance au Professeur Antonio Visioli, du Dipartimento di Ingegneria Meccanica e Industriale, pour l’organisation de la visite des laboratoires ainsi que pour la qualité des discussions techniques et pédagogiques qui ont eu lieu tout au long de l’après-midi. Sa vision sur l’évolution des relations avec l’industrie et sur l’innovation en enseignement m’a offert de nombreuses pistes de réflexion.
Enfin, je remercie le Professeur Rodolfo Faglia, directeur du département d’ingénierie mécanique et industrielle, pour sa disponibilité et les échanges francs et ouverts sur les enjeux structurels et stratégiques du département. La richesse des discussions, mêlant perspectives académiques, industrielles et pédagogiques, a contribué de manière significative à la portée de cette visite.
À toutes et tous, un grand merci pour votre accueil et votre collaboration.